Un rassemblement convivial et festif :
Plus de soixante personnes étaient présentes pour partager ce moment de joie. Des partenaires institutionnels et associatifs, responsables régionaux et nationaux, directeurs ont répondu à l’invitation pour découvrir ou re-découvrir les locaux, le projet éducatif et ses mises en œuvre, participer à la bénédiction et être témoin de la plantation de 10 arbres.
Des ateliers :
Durant la journée, des ateliers étaient proposés pour découvrir la MECS et Apprentis d’Auteuil sous différents angles avec :
- Une présentation de la médiation éducative à la MECS autour d’une médiation filmée, avec la présentation de l’équipe médiation (médiateurs et co-médiateurs)
- Un atelier sur l’animation pastorale et les projets menés avec les jeunes (icône Charles de Foucauld, pèlerinages, sacrements, Batisseurs)
- Un atelier sur différents projets (Film au Sénégal, Oxfam, camps vélos…)
- Un témoignage d’utilisation de l’appartement familial par un papa qui vient en visite avec ses filles
- Une présentation par une bénévole de leur travail et investissement auprès de jeunes (soutien scolaire, couture, accompagnement sportif, transport)
Des discours :
Sur le temps du midi, des discours ont pu être prononcés par Olivier Crépon, directeur de la MECS, Rémi Pascreau, maire de Challans, Nicolas Truelle, directeur général d’Apprentis d’Auteuil, Mgr Jacolin, évêque de Luçon et Isabelle Rivière, vice-présidente du Conseil départemental de la Vendée. Le directeur de la MECS a commencé en remerciant toutes les personnes présentes pour cette belle journée. Il a ensuite remercié les jeunes mais aussi l’ensemble de l’équipe éducative pour son engagement au quotidien.
Le temps de la bénédiction :
Ecouter le reportage RCF
10 arbres fruitiers ont été plantés le long des palissades et dans le jardin potager. L’idée est venue de Jean-Philippe Mauduyt, adjoint de direction : « On a voulu planter ces arbres, pour le symbole. Car ils sont signe de vie, parce qu’ils vont grandir et évoluer. »
Retour sur l’ouverture de la MECS en 2010 :
Olivier Crépon, directeur de la MECS, fait le point 10 ans après la création de la structure Challandaise :
> L’accueil en maisonnée existe-t-il toujours ?
La Mecs dispose toujours de 3 maisonnées. Le 1er dispositif accueille huit jeunes, de 6 à 12 ans, garçons et filles. L’idée est d’y sécuriser les enfants, de faire de la sécurité, la métadonnée, pour bien grandir après. Tout en préservant la parentalité. Le 2e dispositif accueille huit adolescents et adolescentes, de 13 à 18 ans. Le travail porte, ici, sur leur autonomie, la capacité à gérer par eux-mêmes leur propre dépendance. Comme, par exemple, celui d’être dépendant d’un propriétaire. Le 3e dispositif est destiné à quatre jeunes filles, âgées de 13 à 21 ans. Celles-ci ont besoin de vivre en petite unité pour pouvoir poser leurs bagages en raison d’un parcours un peu chaotique.
> Depuis l’ouverture, qu’est-ce qui est nouveau dans le fonctionnement ?
« En 2017, avec le Département, on a créé un 4e dispositif d’accueil familial. Neuf jeunes, de la naissance à 21 ans, vivent dans sept familles d’accueil. Les assistants familiaux, qui sont salariés, travaillent avec la MECS. Les jeunes y ont d’ailleurs toujours une chambre à leur disposition. Ils peuvent venir y passer une, 2 nuits, voire une semaine. Ils sont alors pris en charge par un éducateur coordinateur. Un fonctionnement mis en place, car le vivre ensemble n’est pas toujours simple. Jeunes comme assistant familial peuvent avoir besoin de sas de respiration, de temps de répit. »
> D’où viennent les jeunes ?
« Ils viennent de l’ensemble du département. Ils sont placés soit à Challans, soit à La Roche-sur-Yon, dans la MECS Les Lauriers. Ces jeunes, quand ils arrivent, ont des difficultés en matière de protection de l’enfance. Le juge des enfants, a préconisé, demandé, ordonné leur placement pour qu’ils puissent se construire, travailler sur les liens parents-enfants. »
> Pour l’enseignement, ça se passe comment ?
« Nos jeunes sont scolarisés à l’extérieur : en maternelle, primaire, lycée, IME… Ils ont, pour la majorité, un projet scolaire. On intervient que pour les décrocheurs scolaires. Ce 5e dispositif est un service éducatif de jour pour des jeunes de 11 à 18 ans. Il a été le premier à ouvrir en Vendée. On y accueille les jeunes en journée sur l’idée de remédiation scolaire et professionnelle.
Extrait de l’interview d’Olivier Crépon paru dans le Ouest-France